Honduras

12.01.22 Jour 191

Lundi matin on est allé se balader dans le canyon. C’était très beau et il n’y avait personne. Puis on s’est rapproché de la frontière et on s’est arrêté chez des gens très gentils avec un joli coin restaurant.

L’après-midi on a pu utiliser le wifi pour remplir les formulaires pour la douane. (J’ai horreur de faire ça !) En plus là c’était vraiment galère car on arrivait pas à trouver l’info si Samuel avait besoin de faire un test PCR. A la base on pensait que non mais on a vu un site qui disait le contraire, bref impossible à savoir.

Le soir on s’est régalé d’une grande pizza que la dame nous a cuisiné.

Mardi, on se lève tôt et on part à la douane. On roule dans une belle verdure, microclimat dans ces montagnes par rapport aux paysages arides de la côte pacifique.

Côté Nicaragua tout se passe bien pour les papiers de sortie. Côté Honduras, un type vient vers nous et nous explique tout ce qu’il faut faire. En fait il ne travaille pas pour le gouvernement mais gagne sa vie grâce aux pourboires laissés par les gens qu’il aide. Et ça fait vraiment plaisir de le payer car il est super efficace. Il courait partout avec nos papiers et nous a fait gagner un temps précieux.

Samuel a dû faire un test finalement ais heureusement ils en faisaient des rapides sur place car on s’était renseigné au cas où et le seul endroit au Nicaragua c’est à Managua, à cinq heures de route de la frontière !

Et voilà en deux heures c’est tout bon, on est au Honduras. C’est vraiment raisonnable, surtout qu’on venait de lire le témoignage d’un couple dont le véhicule a été fouillé de fond en comble et qui a mis sept heures à passer… !

On a remercié notre ami de la douane et on lui a demandé s’il pouvait nous accompagner à chaque frontière ! Le seul faux pas de la journée au final c’est quand j’ai mal contrôlé google maps qui nous a fait faire un détour d’une heure trente dans les montagnes… Mais le paysage était très beau.

David a trouvé un super endroit pour notre première nuit. Un immense parc dans la forêt avec un lac, des places de jeux, une piscine, un petit zoo et plein de places de pic nic. C’est immense et on est les seuls à y dormir avec un gardien qui patrouille à moto. On a décidé d’y rester aujourd’hui pour se reposer et profiter. On est à 1300 mètres d’altitude et ce matin il fait 15 degrés et on a froid ! Plus l’habitude…

David nous a fait du pain pour ce soir. Trop bon car ce n’est pas leur fort par ici !

17.01.22 Jour 196

Nous avons passé deux jours à Tela sur la côte Caraïbes. On était parqué dans un petit hôtel et on a profité de la mer, la piscine et la machine à laver ! Le patron s’appelle François car son père était français, du coup il le parle super bien.

La mer était belle mais encore aussi transparente que j’en rêve… On se réjouit aussi de pouvoir à nouveau observer des poissons.

On est reparti hier. Premier arrêt à San Pedro Sula pour faire des tests PCR pour aller au Guatemala.

On ne reste pas trop longtemps au Honduras car pour entrer au Guatemala la vaccination est obligatoire dès 12 ans et Samuel, qui ne l’est pas, aura 12 ans dans quelques jours !

Ensuite nous avons continué notre route en direction de Copán. Des tronçons en bon état (financés par l’union européenne) et d’autres avec tellement de trous qu’il faut slalomer. Et le piège : des dos d’âne qui n’ont plus de peinture et ce qui devait arriver arriva ! On en a pas vu un, à pleine vitesse, ça fait pas du bien au véhicule…

Hier soir on a à nouveau dormi dans le jardin d’un hôtel. On a pu utiliser la salle de bains d’une chambre et faire notre première douche « chaude » depuis 2 mois !

La matinée qu’on a vécu ce matin restera mémorable.

Nous avons laissé notre ambicar à l’hôtel pour aller visiter les ruines de la cité Maya de Copán. Pour y aller on a pris un « touk touk », un petit scooter avec 3 places couvertes à l’arrière. Samuel en rêvait !

Une fois devant l’entrée un panneau indique que le site est ouvert tous les jours sauf le lundi et nous sommes… ben oui, lundi ! (sur internet c’était écrit 7/7). On est dépité devant ce portail quand un monsieur qui habite en face vient vers nous. Il nous dit qu’il est guide et qu’il peut essayer de passer des coups de fil pour nous arranger une visite. Pendant qu’on patiente, arrive deux autres touristes, on leur explique la situation.

Maurice, notre guide, revient avec un bâton et une coiffe de plumes et nous dit que c’est ok ! Il nous embarque les cinq pour plus de deux heures de visite guidée incroyable. C’était super aussi d’avoir ses explications car tout a une signification.

A l’entrée on a pu observer beaucoup de aras, perroquets rouges. On en avait pas encore vu en Amérique Centrale. Ca restera des moments inoubliables.